On peut dire que pour cet anniversaire d'entrée dans l'ère octogénaire, le peuple Grenat ne se serait jamais imaginé dans une division underground aussi champêtre et austère. Oui mais voilà, les fidèles restent, voir réapparaissent. On reste ou on retourne maintenant au stade comme nous pouvons brûler un cierge symbolique lorsque les précipices de la vie se présentent. Si la raison donne plus de brûlant à ce cierge, les fidèles malgré eux rallument ce feu sacré. C'est peut être moins important, mais tout aussi cher pour eux.
Nous voilà très loin du football Walt Disney avec des gradins bondés mais triés où le rendu télévisé et marketing y est roi. Dans ce stade ouvert et venteux, il n'y reste que les vrais, amoureux du vrai foot et/ou du FC METZ. Bien sûr nous y allons de nos musiques ringardes à la mi temps, de notre duo sandwich-boisson hors de prix et des souvenirs lointains des gradins élevés (méa culpa rendu télévisé) mais au moins à 360 degrés autour de nous, d'une écharpe Puma par ci à des maillots de toutes époques par là, il n'y reste que de vrais supporters ayant pu se rendre au stade. 10000 la dernière fois, et ce nombre est sans compter les coeurs battants à distance devant une chaîne locale où la magie de la diffusion toilée ! Combien de clubs français auraient garnis ses travées dans de telles circonstances ? La question ouverte maintenant posée, beaucoup de supporters comme moi se risquerait à être convaincu d'un bassin grenat. Du retour de capitaine Proment dans ce navire chaloupant dans les courants sombres de national aux âmes Grenats repeuplant Saint Symphorien où même derrière un écran, on y sent comme un devoir de pousser cette jeune garde messine sous les ordres du capitaine Gregory et du colonel Cartier. Bon anniversaire en retard FC Metz.